jeudi 17 avril 2008

Pétition nationale contre la réduction des allocations familiales

Signez et faites signer d'urgence la pétition contre la réduction des allocations familiales en cliquant sur le lien ci-dessous :
http://www.ipetitions.com/petition/allocationsfamiliales/

Une nouvelle bombe contre les familles

Cher Parent,

Une grave mesure financière sanctionnant lourdement les familles va entrer en vigueur dans 12 jours, le 1er mai 2008, si vous et moi ne faisons rien.
Il s'agit de transférer une importante partie des allocations familiales (600 euros par an environ) accordées aux familles ayant des enfants de 11 ans et plus, pour financer une aide supplémentaire à certains modes de garde d'enfants en bas-âge.
Voici une pétition urgente pour stopper cette mesure et je vous demande de la signer le plus vite possible : http://www.ipetitions.com/petition/allocationsfamiliales/
Car cette nouvelle réduction des allocations familiales n'a nullement pour but de réduire la dette publique de notre pays, qui atteint pourtant un niveau catastrophique (plus de 2000 milliards d'euros, que vous, moi, vos enfants et les miens, allons devoir rembourser), puisque tout l'argent ainsi économisé va être immédiatement dépensé d'une autre manière.
Les familles sont mises une nouvelle fois à contribution. Trouvez-vous ça normal ? Les familles qui élèvent des enfants ne rendent-elles service à personne ? Doivent-elles être considérées comme le rebut de la société ? N'ont-elles droit à aucune considération ?
J'espère vraiment que vous allez signer et faire circuler la grande pétition que nous lançons en cliquant ici.

C'est très important : notre première pétition contre la carte de famille nombreuse a connu un immense succès et a largement contribué à faire reculer le gouvernement. Partie d'un groupe de 3 familles seulement dans les Yvelines jeudi 9 avril au matin, la pétition contre la suppression de la carte de famille nombreuse a rapidement fait le tour de la France, enregistrant plus de 8000 signatures en 48 heures. Si l'on ajoute à ce nombre les 6000 signatures réunies par l'UNAF, Famille de France et les Associations familiales catholiques de France (AFC), on arrive à un total de 14000 signatures en un temps record ! Cet étonnant succès traduit le puissant sentiment (bien légitime) d'injustice des parents de famille nombreuse à l'annonce de cette nouvelle offensive contre leurs droits fondamentaux.

En effet, dans une société où l'essentiel des dépenses de santé, d'assurance chômage et de pension de retraite sont mutualisées, il est évident que la contribution des parents de famille est capitale pour la survie du système et qu'elle doit être reconnue : non seulement parce qu'ils payent proportionnellement plus de TVA que les autres, puisqu'ils dépensent une plus grande partie de leur revenu en dépenses de consommation, mais surtout parce qu'ils financent l'éducation d'enfants qui, toute leur vie active, seront mis à contribution pour financer les dépenses de santé, d'assurance chômage et les retraites... des autres.
Qu'arriverait-il à notre système social sans ces familles ? En vingt ans, tous les adultes qui ont aujourd'hui 40 ans et plus seraient réduits à la misère, puisqu'il n'y aurait plus personne pour payer leurs retraites et financer leurs dépenses de santé.
Cette contribution éminente des parents de famille à la prospérité "durable" de nos concitoyens est trop souvent oubliée, pour ne pas dire méprisée. Depuis trente ans, des contraintes de plus en plus sévères ont été imposées aux familles :

--> d'abord, les allocations familiales ont diminué, en valeur réelle de près de 80 % par rapport au début des années 70, par le fait qu'une part de plus en plus importantes du budget de la caisse d'allocations familiales (CAF) soit aujourd'hui consacrée aux familles de deux, voire de un enfant seulement, et aux frais de garde (subventions aux crèches, aux aide-maternelles, etc.), ce qui réduit d'autant la part disponible pour les familles nombreuses ;

--> ensuite, les restrictions réglementaires draconiennes sur les permis de construire (calcul du COS) ont provoqué une hausse dramatique du prix des logements. Avec un moyenne nationale qui approche aujourd'hui 3000 euros le m² dans les grandes villes, une habitation de 120 m² (3-4 chambres) coûte donc 360 000 euros (l'équivalent de 30 années de travail pour un smicard). La plupart des familles nombreuses se sont ainsi retrouvées éjectées à des kilomètres, souvent même des dizaines de kilomètres des centres-ville. Cela pose évidemment des problèmes aigus de temps de transport, et interdit généralement que les deux conjoints puissent travailler, les mères de familles étant obligées de consacrer une part considérable de leur temps à jouer les "chauffeurs de taxi" (ce qui, avec la hausse du prix des carburants, ne va pas sans accroître encore les tensions sur leurs finances) ;

--> ensuite, une législation de plus en plus dure sur les voitures (obligation de prévoir un siège avec ceinture par enfant, taxe sur les gros véhicules, taxes "écologiques" additionnelles sur le gasoil), entraîne des dépenses de transport de plus en plus importantes, qui représentent aujourd'hui le troisième poste de dépense des familles nombreuses ;

--> ensuite, depuis quatre ans environ, la forte hausse du prix de l'alimentation, qui frappe porportionnellement beaucoup plus fort les familles ;

--> enfin, et surtout, la pression fiscale liée à l'accroissement des "droits sociaux et fiscaux" créés en masse ces dernière années en faveur de tous les groupes considérés, à tort ou à raison, comme défavorisés, et qui doivent être financés par les autres citoyens : CMU (santé entièrement gratuite pour les RMIstes et de nombreux chômeurs), AME (santé gratuite complémentaire pour les personnes qui, comme les sans-papiers, ne peuvent bénéficier de la CMU), avantages fiscaux liés au PACS, droit opposable au logement, plans nationaux de rénovation des logements sociaux, désenclavement des cités, gratuité des transports en commun pour les chômeurs, etc. Toutes ces dépenses nouvelles, bien réelles, qui se chiffrent en dizaines de milliard d'euros, sont largement financées par l'emprunt, avec une dette d'Etat qui dépasse aujourd'hui les 2000 milliards d'euros (en comptant les retraites non provisionnées des fonctionnaires) et qui devra être remboursée par... nos enfants.
Néanmoins, elles entraînent également à court terme une hausse vertigineuse des intérêts de la dette publique, qui représente aujourd'hui le premier poste de dépense de l'Etat, et qui, lui, doit être financé par les hausses de prélèvement ou les baisses de dépense publique.

Comme il est politiquement très risqué de toucher aux avantages des catégories sociales syndiquées, la tentation est grande de s'en prendre aux personnes qui ne sont pas organisées pour se défendre. Si, de plus, ces personnes ne représentent aucune menace pour la paix civile, si elles ne sont pas susceptibles de descendre dans la rue pour brûler des voitures, casser des vitrines et agresser les forces de l'ordre, il est d'autant plus tentant de faire peser sur leurs épaules le fardeau des dépenses supplémentaires engagées par les "généreux" politiciens soucieux de "justice sociale".

C'est ainsi que les parents de famille nombreuse se sont retrouvées depuis trente ans, et à leur insu, en haut de la liste des catégories que le gouvernement allait pouvoir pressuriser sans péril. Mais aujourd'hui, grâce à Internet, nous pouvons nous serrer les coudes pour réagir tous ensemble :
http://www.ipetitions.com/petition/allocationsfamiliales/

Nous pouvons faire reculer le gouvernement en récoltant des dizaines de milliers de signatures. C'est pourquoi je compte sur vous pour signer votre pétition ci-jointe contre la nouvelle réduction des allocations familiales, et pour transférer ce message à tous vos amis.

Avec tous mes remerciements,
Axelle Meerman-Theillier

JT de France 2 le 16 avril 2008

La rupture familiale !

Sur le blog du député Lionnel Luca (Vice-Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes ) :


C'est la première fois depuis 1945 que la politique familiale de la France est victime de la rigueur budgétaire par un gouvernement issu d'une majorité qui défend la famille !


C'est une rupture dont on se passerait bien !


Pour des économies de « bout de chandelle » on donne aux familles un bien mauvais signal au moment où elles sont les premières victimes des difficultés économiques et sociales que traverse notre Pays. Rien ne doit être fait contre la politique familiale de notre Pays qui a donné les résultats que l'on sait sur le plan démographique mais aussi sur le plan sociétal puisqu'elle sert de référence aujourd'hui à plusieurs de nos voisins européens.


Venant après la carte de réduction SNCF pour les familles nombreuses, la suppression d'une partie des majorations des allocations familiales accordées pour les adolescents est un mauvais coup porté à la politique familiale.

Il est paradoxal que ces deux décisions aient vu le jour au moment où un secrétariat d'état à la famille était créé !



Sources : http://www.lionnel-luca.org

mercredi 16 avril 2008

L'analyse d'un député des Yvelines




Jean-Frédéric Poisson, député (UMP-FRS) des Yvelines, s'oppose à la baisse des allocations familiales :

"Le décret qui modifie le montant des allocations familiales pour les enfants de 11 ans et plus est une mauvaise idée.

[...] Ce mauvais réflexe de réaliser des économies sur le dos des prestataires plutôt qu'en optimisant la gestion et la performance des organisations ne peut pas devenir la forme habituelle des décisions publiques.

[...] Le Forum des Républicains Sociaux demande que la solidarité envers les familles joue à plein et conserve une visibilité et une stabilité durables. Enfin, sur ces sujets hautement sensibles tant sur le plan social que sur le plan politique, il devrait être automatique de solliciter préalablement la représentation nationale et l'ensemble des mouvements familiaux.

Pour toutes ces raisons, nous demandons au Gouvernement de revenir sur cette décision."

A propos de la carte de famille nombreuse :

Le-parole du Forum des Républicains Sociaux soulève trois problèmes à propos des projets concernant la carte « famille nombreuse » de la S.N.C.F., et souhaite que le Gouvernement associe les parlementaires et le mouvement familial à toute décision dans cette matière.

La perspective de voir l’Etat abandonner le versement d’une subvention d’équilibre à la S.N.C.F. pour financer la carte « Famille nombreuse » pose trois problèmes.

Le premier est financier. Si l’on ne peut que partager l’objectif de réduire les charges de l’Etat, il n’est pas nécessaire d’attaquer directement le pouvoir d’achat des familles, tout particulièrement de celles qui ont le plus de bouches à nourrir.

Le deuxième est politique. Cette décision relève en effet d’une méprise, qui confond les familles nombreuses et les familles riches. Ajoutons que les familles ont encore en mémoire certains des engagements du Président de la République (notamment sur les allocations familiales) et qu’elles attendent encore, près d’un an plus tard, un signe fort.

Le troisième est symbolique. Il faut savoir si la compensation des charges familiales relève d’une ristourne, ou de l’action solidaire de l’Etat. De notre point de vue, la première justification des compensation des charges des familles est la reconnaissance de l’utilité de leur action pour l’ensemble du pays : cette reconnaissance s’incarne par la solidarité, et donc le maintien de cette prise en charge par l’Etat.

C’est pourquoi le Forum des Républicains Sociaux demande au Gouvernement de surseoir à cette décision, et d’associer les parlementaires à toutes les réflexions sur ces sujets.
Le Forum des Républicains Sociaux souhaite également ardemment que les mouvements familiaux soient associés à ces réflexions, afin que les réductions des dépenses de l’Etat ne touchent pas les familles de notre pays.

vendredi 11 avril 2008

Bravo et merci !

Pour le moment, la menace semble s'éloigner. Il faut rester vigilant mais nous avons gagné une bataille. Merci à tous pour votre participation à ce combat. La politique familiale reste un enjeu majeur pour l'avenir de notre pays et nous avons démontré que nous étions capables de nous mobiliser rapidement et efficacement.
Bravo encore !

Néanmoins le problème demeure de savoir si la carte de famille nombreuse se transformera en une simple carte SNCF ou si elle conservera ses avantages élargis. Par ailleurs, la mise sous condition des allocations familiales est à l'ordre du jour du gouvernement depuis le rapport Attali.

Quoi qu'il arrive, nous restons déterminés et nous vous invitons à rester mobilisés :
  • continuez à faire signer la pétition autour de vous. Elle sera envoyée à qui de droit.
Vous pouvez diffuser la pétition avec l'adresse suivante : www.cartedefamillenombreuse.com